APPRENDS ET PARLE : LE PODCAST ! 

ÉPISODE 7 🎧​ "UNE ANECDOTE AU PASSÉ COMPOSÉ : RENDEZ-VOUS CHEZ LE COIFFEUR" TRANSCRIPTION

INTRO : Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le podcast de APPRENDS ET PARLE. Je suis Amandine et je suis professeure de Français. J'enseigne le Français aux non-Francophones depuis 6 ans. 

Bonjour, bonjour ! Comment allez-vous ? Bienvenue dans un nouvel Ă©pisode du podcast Apprends et Parle. Aujourd’hui, dans cet Ă©pisode, je vais utiliser le passĂ© composĂ© pour parler d’une anecdote que j’ai vĂ©cue. Mais d’abord : une anecdote, c’est quoi ? Une anecdote, c’est une petite histoire amusante ou intĂ©ressante qui vous est arrivĂ©e, en gĂ©nĂ©ral, dans le passĂ©, et qui peut ĂȘtre racontĂ©e Ă  vos proches.

Si vous souhaitez retrouver la transcription de cet Ă©pisode, je vous invite Ă  aller sur mon site internet : apprendsetparle.com pour retrouver gratuitement - oui, gratuitement - la transcription de ce podcast, de cet Ă©pisode, et des prĂ©cĂ©dents !

Mon anecdote concerne mes cheveux et ma derniĂšre visite chez le coiffeur. J’avais pensĂ© faire une vidĂ©o YouTube pour raconter cette petite aventure, mais finalement, je n’ai pas trouvĂ© l’opportunitĂ© alors, je vais transformer cette histoire en Ă©pisode de podcast. Ce n’est rien d’extraordinaire, bien sĂ»r, mais c’est une histoire que j’ai vĂ©cue, qui m’est vraiment arrivĂ©e, une dĂ©cision que j’ai prise, une journĂ©e que j’ai vĂ©cue et je vais la raconter dans ce podcast pour favoriser, Ă©galement, votre comprĂ©hension orale.

Comme je l’ai dit, je vais utiliser le PassĂ© ComposĂ©. Alors, d’abord, je rappelle ce qu’est le PassĂ© ComposĂ© : le PassĂ© ComposĂ© c’est le passĂ© comme en Anglais - pour faire un parallĂšle - pour parler de choses qui sont terminĂ©es. Des choses qui sont arrivĂ©es dans le passĂ©, hier, ou la semaine derniĂšre ou il y a quelques annĂ©es. Je vais donc utiliser ce temps pour parler de mon histoire, parce que les actions sont arrivĂ©es une seule fois, de façon ponctuelle. Attention : il est possible aussi que je combine avec l’Imparfait. Vous le savez si vous apprenez le Français, on combine souvent l’Imparfait et le PassĂ© ComposĂ© pour parler du passĂ©, pour faire rĂ©fĂ©rence Ă  des choses passĂ©es.

Mon anecdote commence l’annĂ©e derniĂšre, donc en 2024. En Avril-Mai 2024 pour ĂȘtre prĂ©cise. J’ai voulu faire une folie et changer de couleur de cheveux, sauf que pour faire ça, j’avais besoin d’un professionnel. Donc, je ne pouvais pas faire cette transition capillaire moi-mĂȘme. Enfin, j’aurais pu le faire mais Ă  mes risques et pĂ©rils. C’est-Ă -dire que j’aurais pu le faire mais la consĂ©quence pour mes cheveux et aussi le rĂ©sultat, eh bien, je ne pouvais pas le connaitre donc je n’ai pas tentĂ© ça moi-mĂȘme, j’ai prĂ©fĂ©rĂ© aller dans un salon de coiffure chez un professionnel.

Je voulais changer de chĂątain Ă  blond. J’ai donc pris rendez-vous chez la coiffeuse, qui est une femme. Le coiffeur au masculin, la coiffeuse au fĂ©minin. J’ai appelĂ©, j’ai pris un rendez-vous. J’ai eu mon rendez-vous pour 9h30, donc, assez tĂŽt le matin. Le jour du rendez-vous, je suis allĂ©e au salon de coiffure et quand je suis arrivĂ©e, il y avait dĂ©jĂ  beaucoup de clientes. Il y avait, je crois, un homme, et peut-ĂȘtre 5 femmes. Je suis arrivĂ©e Ă  9h15, en avance, donc avant mon rendez-vous, quinze minutes avant mon rendez-vous. J’ai dit bonjour, je me suis assise, j’ai sorti mon tĂ©lĂ©phone. Il pleuvait, ce matin-lĂ , alors j’avais pris mon parapluie. J’ai posĂ© mon parapluie prĂšs de moi et je me suis assise sur un fauteuil, Ă  cĂŽtĂ© d’un monsieur, un autre client. Jusque-lĂ , tout allait bien. Pour l’instant, rien de trĂšs transcendant, je sais, c’est un simple rendez-vous chez le coiffeur, on prend rendez-vous, on arrive, on s’installe. Puis, la coiffeuse m’a regardĂ© et est venue vers moi, elle m’a demandĂ© ce que je voulais faire, je lui ai expliquĂ©. J’ai attendu. J’ai attendu, 15 minutes, 20 minutes, 40 minutes
 Je voyais les gens passer et les clientes avoir leur soin, leur coupe de cheveux, leur couleur, leur shampoing, et je me disais que c’était bientĂŽt mon tour. Mais au bout d’une heure, j’ai vu que le salon de coiffure se vidait, les clientes partaient, et je ne passais toujours pas. Au final, la coiffeuse est revenue vers moi et m’a encore posĂ© des questions, j’ai expliquĂ©, j’ai senti les autres personnes qui Ă©coutaient et qui nous regardaient, les autres clientes restantes autour de nous, je n’ai pas aimĂ© parce que je suis discrĂšte, mais
 j’ai ignorĂ©.

Puis, le temps est passĂ© et au bout de deux heures, c’était enfin mon tour ! Deux heures, oui. Je suis arrivĂ©e Ă  9h15 et je suis passĂ©e vers 11h20-11h30, quelque chose comme ça. Quand j’ai commencĂ© Ă  poser des questions, la coiffeuse m’a dit que ce que je voulais n’était pas la mĂȘme chose que ce qu’elle allait faire, et elle m’a annoncĂ© le prix. J’ai trouvĂ© ça cher juste pour dĂ©colorer les cheveux. Je n’ai pas aimĂ© la façon dont elle ne m’a pas demandĂ© exactement ce que je voulais faire et quand j’ai expliquĂ©, elle m’a dit que ce n’était pas possible, qu’il fallait faire autrement... Le temps de faire tout ça, ça a pris environ, une heure trente. Je suis sortie du salon vers 14h, ou, je crois 14h15, quelque chose comme ça. J’étais blonde, c’était joli, c’était diffĂ©rent. Puis, au bout d’une semaine, j’ai remarquĂ© que mes cheveux prenaient une couleur diffĂ©rente, ils commençaient Ă  ĂȘtre un peu plus jaunes, un peu plus blond vĂ©nitien, avec des reflets caramel, et je n’ai pas du tout aimĂ©. Ce n’était pas beau. Je ressemblais Ă  Pikachu ! Sans compter aussi que mes cheveux Ă©taient trĂšs secs et fragilisĂ©s par la dĂ©coloration et la patine, c’est-Ă -dire la couleur blonde utilisĂ©e.

Au bout d’une semaine et demie j’ai dĂ©cidĂ© de rĂ©cupĂ©rer les dĂ©gĂąts, les dommages, et d’aller dans un magasin pour acheter une couleur chĂątain. J’ai dĂ» faire au moins trois couleurs diffĂ©rentes en un mois pour rĂ©cupĂ©rer ma couleur naturelle, et je n’ai pas eu le rĂ©sultat attendu. Parce que quand vous faites du blond, par exemple, la couleur se dĂ©lave, ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’à force de faire des shampoings et de laver le cheveu, la couleur n’est plus aussi intense et vibrante, elle devient plus fade, moins forte. Et la couleur change de teinte, de nuance. Un peu, mais ça change. Et au fil du temps, mon chĂątain est devenu caramel avec des reflets un peu roux et ce n’était pas satisfaisant pour moi, ça ne me plaisait pas du tout. En plus, dans mes vidĂ©os Instagram avec la lumiĂšre, ça donnait une couleur rousse-orangĂ©e un peu bizarre que je n’aimais pas du tout. Et maintenant, c’est passĂ©, j’ai rĂ©ussi, je crois, Ă  rĂ©cupĂ©rer ma couleur. Mais j’ai dĂ» ĂȘtre patiente et faire moi-mĂȘme beaucoup de couleurs pour rĂ©cupĂ©rer ça. Donc des couleurs que j’ai achetĂ©es au supermarchĂ© et que j’ai fait moi-mĂȘme Ă  la maison.

C’est vrai qu’on veut souvent changer sa couleur naturelle mais finalement, si on rĂ©flĂ©chit, le naturel est en adĂ©quation avec nos yeux, nos sourcils, notre couleur de peau et vouloir changer ça peut ruiner encore plus le cheveu, finalement, que de rester avec sa couleur naturelle. En plus, les couleurs changent les textures des cheveux : plus vous allez faire des couleurs claires, plus vous allez avoir les cheveux secs ou cassants, par exemple, et ils seront fins. Et plus vous allez faire des couleurs foncĂ©es, plus le cheveu va avoir l’air Ă©pais et doux et en bonne santĂ©. En tout cas c’est mon expĂ©rience, Ă  chaque fois que mes cheveux sont foncĂ©s, ça va, ils sont en bon Ă©tat et quand ils sont plus clairs, malheureusement, ou dĂ©colorĂ©s, c’est une catastrophe.

VoilĂ  pour mon anecdote capillaire ! Au passĂ© composĂ© et Ă  l’imparfait, comme vous voyez – comme vous l’entendez, plutĂŽt – j’ai combinĂ© les deux temps pour parler d’un souvenir et aussi d’actions ponctuelles dans le passĂ©, actions qui se sont produites juste une fois. Bien sĂ»r, quand on raconte une histoire comme ça, on peut aussi utiliser le prĂ©sent car on se remĂ©more, on se souvient des scĂšnes et de ce qui s’est passĂ© et on ajoute un peu de suspens Ă  notre rĂ©cit, Ă  notre histoire, donc le prĂ©sent est aussi permis pour raconter une anecdote.

Je vous remercie d’ĂȘtre restĂ©s avec moi jusqu’à la fin de cet Ă©pisode, Ă©pisode numĂ©ro sept de ce podcast. Merci aux nouvelles personnes qui restent avec moi sur Spotify, et qui s’abonnent. Je le rappelle bien sĂ»r : c’est complĂštement gratuit de s’abonner Ă  Spotify, Ă  YouTube, Ă  Instagram, etc, donc merci beaucoup, j’espĂšre vraiment vous aider pour votre comprĂ©hension orale, et je vous verrai trĂšs bientĂŽt dans le prochain Ă©pisode de ce podcast avec des sujets variĂ©s, des sujets du quotidien, la culture, la cuisine, la France ou simplement l’histoire et pourquoi pas aussi parler un petit peu de la grammaire ou de la conjugaison en Français, pourquoi pas, tout est bon pour travailler sa comprĂ©hension orale. Mais je reviendrai trĂšs vite pour l’épisode 8.

Merci Ă  toutes et Ă  tous, un grand merci et Ă  trĂšs bientĂŽt sur le podcast Apprends et Parle. Merci beaucoup, au revoir tout le monde !

OUTRO : Merci davoir écouté ce podcast. N'oubliez pas que vous pouvez me retrouver sur Instagram et YouTube pour plus de contenu sur le Français et visiter mon site internet : apprendsetparle.com pour retrouver mes lecons en ligne, mes livres, mes articles et plus encore. Un grand merci et à trÚs bientÎt à tous sur Apprends et Parle !